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Quand on parle des moyens de transport du futur, on pense quasisystématiquement aux voitures volantes. Savez-vous qu’un moyen de transport futuriste est sur le point de voir le jour ?

L’hyperloop.

L’hyperloop (c’est le moyen de transport en question) est composé de capsules transportant des passagers et/ou des marchandises qui se déplacent à ultra haute vitesse dans un tube ! Stylé, non ? Petit exemple : l’Hyperloop permettrait d’aller de Los Angeles à San Francisco en moins de 30 minutes, au lieu de huit heures de bus. Les deux villes sont séparées de 551 km (un peu moins que la distance entre Louvain-la-Neuve et Munich), le trajet se fait donc à plus de 1 102 km/h, soit quasiment 10 fois plus vite que la vitesse des voitures sur les autoroutes belges !

Depuis quand ?
A l’origine de ce projet, il y a Elon Musk. Il a entre autre envoyé une Tesla dans l’espace en février dernier, parce qu’en tant que patron de Tesla, SpaceX et Paypal, il a pas vraiment le temps de niaiser et il peut clairement se le permettre. En 2012, il annonce pour la première fois son projet : un moyen de transport plus sûr que l’avion, indépendant des caprices de la météo et ultra-rapide.

Qui ?
Elon Musk n’a volontairement déposé aucun brevet pour encourager l’aspect open source, c’est-à-dire qu’il permet aux autres de collaborer pour developper
les technologies nécessaires à l’aboutissement du projet, indépendamment de ses idées à lui. Des entreprises ayant pour but de concevoir complètement l’Hyperloop ont donc vu le jour. Parmi celles-ci, on peut citer Hyperloop Transportation Technologies (HTT), une startup américaine et Virgin Hyperloop One, le leader en la matière, qui a pour ambition de rendre l’hyperloop opérationnel d’ici 2021.

Comment?
Pour rendre l’hyperloop opérationnel d’ici 2021, Virgin Hyperloop One s’appuie sur deux principes relativement basiques : la lévitation magnétique et l’utilisation de la basse pression. Grâce à ces deux principes, les forces de friction seront fortement réduites et les capsules seront capables de voyager à ultra haute vitesse. Tout d’abord, la lévitation magnétique. Cette technologie utilise deux sortes d’aimants différents : un pour repousser la capsule par rapport au rail et l’autre pour la faire avancer le long du rail. Puisqu’il n’y a pas de contact entre la capsule et le rail, il n’y a pas de pertes dûes à la friction. Par exemple, si vous voulez passer le sel à la personne assise en face de vous à table, vous pouvez soit faire glisser le tube sur la table, soit le lancer directement à la personne concernée. Dans le premier cas, il y a contact entre le pot de sel et la table et donc il y a des pertes d’énergie dûes à la friction. Dans le deuxième cas, il n’y a pas de contact avec la table et si vous mettez la même force que pour le faire glisser, le tube ira plus loin que s’il avait glissé sur la table. Bien qu’il n’y ait quasiment plus de pertes dûes à la friction, il reste une résistance à l’avancement de la capsule : c’est celle de l’air. C’est ici que la basse pression intervient. Une fois les passagers montés dans la capsule, la quasi totalité de l’air sera enlevé des tubes. Il n’y aura donc quasi plus de résistance à ce niveau-là non plus.

Pourquoi les hyperloop?
Il y a beaucoup d’avantages aux Hyperloop. Tout d’abord, les gares d’hyperloop, appelées portails, seront à l’intérieur des villes. Ca permet une connexion facile avec les infrastructures de transport existantes, ce qui est mieux qu’avec le transport aérien puisque les aéroports sont souvent situés en dehors des villes. En plus, le système est développé de façon à ce qu’il y ait un principe de “turn up and go”, sans check-in ultra long et avec des contrôles de sécurité accélérés. Un autre avantage est évidemment la vitesse, puisqu’il serait possible de vivre et de travailler dans des endroits relativement éloignés. On pourrait par exemple travailler à Munich et habiter à Louvain-la-Neuve, car le temps de trajet en hyperloop est environ d’une demi-heure. C’est plus rapide que pour faire le trajet entre Louvain-la-Neuve et Namur avec notre bonne vieille SNCB ! En plus, le fait d’être dans un tube protège le système de la météo et le rend donc fonctionnel dans presque toutes les conditions climatiques.
Finalement, le système d’hyperloop ne requiert que peu d’énergie puisqu’il n’y a qu’un tout petit peu de résistance à l’avancement des capsules dans les tubes. Il pourrait donc fonctionner grâce aux énergies renouvelables, solaires ou éoliennes, et est donc une alternative hyper écologique au transport aérien.

Sources
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet :
https://www.theb1m.com/video/hyperloop-explained
https://hyperloop-one.com
http://www.hyperloop.global
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperloop

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