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L’internet, c’est cool mais ça pollue !

Nous sommes dans les années 70’, internet est sur le point d’être créé, une des plus grandes inventions du siècle. Elle risque de changer notre futur à jamais, mais qui aurait pensé qu’on avait créé une bombe à retardement ? Tel Marie Curie et ses fameuses recherches sur la radioactivité qui menèrent à la création de la bombe atomique, internet a de quoi faire rugir notre chère Greta. En effet, vous avez sans nul doute entendu parler de la pollution occasionnée par internet. Dans la suite de cet article, je tenterai de vous éclairer sur les différentes provenances de cette pollution ainsi que sur les solutions envisageables.

Le premier exemple, un peu bateau certes, est celui des emails : on les écrit, on les reçoit, on les stocke mais on ne les supprime que rarement. C’est là tout le problème. Toutes les données, les fichiers, les photos, contenus dans ces mails doivent être stockés sur des serveurs afin de les rendre accessible en permanence aux utilisateurs. Ces serveurs, installés dans des datacenters, sont très énergivores. Ils consomment énormément d’électricité et demandent à être refroidi en permanence. En termes de chiffres, lorsqu’on regarde aux nombres d’emails envoyés par une entreprise de 100 employés, on peut comparer le taux d’émission de CO2 à 14 allers-retours entre Paris et New-York d’un gros Boeing 747.

Ici on a parlé que des emails mais cela prend encore une plus grande échelle quand on pense à toutes les séries que vous affonnez en mode binge watching, vos stories Insta pour montrer à quel point votre vie est trop cool, les messages par milliers que vous envoyez sur Facebook, les données stockées sur les drives (fun fact : Selon un rapport très sérieux, en 2018, le porno en ligne a généré à lui seul 80 mégatonnes de dioxyde de carbone. Un chiffre comparable à la production de CO2 occasionnée par les ménages français). Bref, on comprend vite que pour stocker tout ça il faut un max d’énergie et que souvent la production d’énergie ça pollue (pétrole, charbon, nucléaire…).

Oublions les mauvaises nouvelles et essayons de sortir du positif de tout ça. Premièrement et sans vous l’apprendre, il existe des énergies vertes (géothermie, éolienne, solaire, …) et que des entreprises comme Facebook et Instagram essaient d’en promouvoir l’utilisation. Retour aux chiffres : selon des sources sures, Facebook et Instagram utilisent 67 % d’énergie renouvelable pour faire fonctionner leurs serveurs. Netflix, en revanche, est très mauvais à ce niveau : il privilégie le charbon (30 %) et le nucléaire (26 %) à la green énergie (17 %) (oui ça ne donne pas 100%…). En somme, on voit bien qu’il y a une démarche positive qui se met en place aux niveaux des entreprises.

Et de notre côté, que peut-on faire ? La plupart des gens sera d’accord pour affirmer qu’aujourd’hui il est compliqué de se passer entièrement d’internet. Cependant, nous pouvons tenter de limiter son utilisation. Un tips important à utiliser : il est préférable d’accéder directement aux sites que vous voulez consulter plutôt que d’effectuer une recherche Google à propos de ce site. L’utilisation des favoris est fort utile dans ce cas. Pour limiter son impact, il est aussi possible d’utiliser des moteurs de recherche « écologiques » tels que Ecosia et Lilo. Il faut aussi essayer de limiter l’utilisation des drives, éteindre son ordinateur ou smartphone lorsqu’on ne l’utilise pas. Voilà, vous êtes maintenant prêt à lutter à votre manière contre le réchauffement climatique, bon amusement !

C’était Benoit pour le KapTech et pour vous éduquez à la technologie.

Sources :
https://plus.lesoir.be/237483/article/2019-07-19/la-pollution-invisible-du-binge-watching
https://hitek.fr/actualite/porno-en-ligne-responsable-emissions-dioxyde-de-carbone-autant-menages-france_20120

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