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L’art, la science et les technologies

Le cosmologiste Jean-Philippe Uzan, ayant travaillé avec plusieurs artistes durant sa carrière, a confié lors d’une interview : « La science n’est pas une forme d’art […]. Mais les résultats du chercheur ont une puissance poétique : ils révèlent les fils qui tissent notre réalité, et le mystère qu’il y a en son cœur. L’art et la science ont en commun de questionner le monde en rendant visible l’invisible. ». Une question peut alors en ressortir : pourquoi ne pas combiner les deux ? 

En plus de la science, la technologie aussi se met au service de l’art.

Les technologies utilisées pour l’art visent à le faire évoluer, progresser mais aussi à le conserver et le protéger. La numérisation des œuvres est une de ces technologies. Elle permet de rendre l’art accessible à tous via certaines plateformes. Les répliques par impressions 3D, quant à elles, offrent une facilitation de restauration et de protection des œuvres, mais aussi leur reproduction à plusieurs exemplaires. Par exemple, l’atelier factum arte en Espagne utilise les scanners 3D. Ces scanners numérisent et permettent l’acquisition des moindres détails tels que les couleurs, les textures, etc. Ces informations récoltées sont utiles à la préservation et à la restauration de leurs tableaux. 

La réalité augmentée fait aussi beaucoup parlé d’elle dans le monde de l’art, et notamment dans les musées. Ceux-ci l’utilisent principalement pour son aspect ludique et informatif. Trois des plus grands musées en ont déjà fait l’acquisition : le Musée d’Histoire Naturelle de Paris, le British Museum de Londres et le Royal Ontario Museum de Toronto. Pour de plus amples informations sur la réalité augmentée, n’hésitez pas à consulter l’article qui traite de ce sujet sur notre site internet www.kaptech.be, dans la rubrique « Nos articles ». 

Finalement, la sécurité des œuvres est assurée par la technologie de la « blockchain » (ou « chaîne de blocs »). Mais qu’est-ce que cette technologie? Il s’agit d’un processus qui stocke les données numériques, gère leur cryptage et leur transmission sans organe de contrôle. La blockchain peut être définie comme une base de données sécurisée par cryptographie dont toutes les transactions sont enregistrées depuis sa création, vérifiées et triées par blocs qui forment une chaîne. La chaîne est visible par l’ensemble de ses utilisateurs. Chaque œuvre bénéficie ainsi d’un certificat d’authenticité digital infalsifiable. 

Les collaborations entre la science et l’art ont elles aussi amenées leur lot de surprises et d’étonnement. Plusieurs artistes ont ainsi inséré la science dans leur art. L’un d’eux est Laurent Derobert, un mathématicien existentiel qui conçoit ses équations comme des poèmes. Orlan peut aussi être cité, car il a réalisé des performances de chirurgie esthétique sur son propre corps. Ou encore Hicham Berrada utilise les mathématiques, la physique, la biologie ou la chimie pour produire des formes et en faire des sculptures, photographies ou vidéos. 

Avec toutes ces inventions et réalisations, la frontière entre ces domaines devient de plus en plus faible. Dans un sens, l’artiste, grâce aux outils scientifiques, démocratise la science en en faisant de l’art. Et d’un autre côté, certains pensent que la numérisation démocratise l’art, et conduit à sa dénaturation. Et vous, qu’en pensez-vous ? 

Charline pour le KapTech.

Sources:

Wikipedia, Scanner tridimensionnel, https://fr.wikipedia.org/wiki/Scanner_tridimensionnel, consulté le 28 février 2021

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