Skip to content

Transplantations d’organes : Les xénogreffes

La transplantation d’organes est, actuellement, une des solutions les plus utilisées pour remplacer un organe. Celle-ci permet de sauver de nombreuses vies. Cependant, il y a une pénurie de donneurs d’organes humains, pour pallier à ce problème, les xénogreffes pourraient être la solution.

Une transplantation ou greffe d’un organe est le principe où un patient, ayant un organe dysfonctionnel, se voit greffer un organe sain d’un autre être vivant. Il y a quatres types de greffe : l’allogreffe où le donneur est un autre être humain, l’isogreffe quand le donneur est le jumeau du receveur, l’autogreffe où on prend un organe (en général des cellules ou tissus)  du patient qu’on greffe à un autre endroit et la xénogreffe où le donneur n’est pas un être humain. La plupart du temps, le donneur est décédé ou en mort cérébrale. 

Un gros problème des transplantations est l’immuno-rejet. Celui-ci est causé par le fait que le nouvel organe est considéré comme un corps étranger par le corps du patient. Ce rejet a pour conséquence la destruction rapide ou progressive de l’organe ce qui redemandera une nouvelle transplantation. Pour limiter le rejet, il faut donc trouver un donneur compatible avec le patient et le patient devra prendre des médicaments immunosupresseurs à vie. C’est pour cela que les allogreffes sont fortement utilisées. Cependant, le besoin de transplantation d’organes augmente chaque année tandis que la disponibilité de donneurs stagne. C’est pour cela que les xénogreffes sont de plus en plus étudiées. 

Il y a deux types de xénogreffe. La première entraîne un faible rejet car les donneurs sont les singes. Néanmoins, cela pose de gros problèmes éthiques notamment quant à la proximité du singe par rapport à l’être humain. La deuxième utilise comme donneur le cochon ayant un métabolisme similaire au nôtre. Mais généralement, ceci cause un rejet quasi immédiatement après l’opération. Il y a moins de problème éthique à utiliser le porc puisqu’on en mange et son élevage est facile. 

Début janvier 2022, un exploit a été réalisé dans le domaine des xénogreffes. En effet, un patient a survécu à une opération où il a reçu un cœur porcin. L’organe, génétiquement modifié, n’a pas subi de rejet immédiat comme précédemment décrit. Ceci est une première dans ce domaine et pourrait permettre de sauver de nombreux patients. Cependant, chaque organe a sa propre génétique et cause donc son propre rejet. Il faudra encore attendre pour transplanter d’autres types d’organes porcins. 

Sources:

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *