L’urgence climatique n’est plus à présenter. Dans le monde scientifique, le choix de la meilleure solution à adopter fait débat. Une idée encore à murir a cependant émané : la géoingénierie.
Le principe serait de modifier artificiellement les mécanismes de la Terre afin de résoudre la crise climatique.
“The deliberate change of the Earth’s climate by mankind”– Keith, 2000
La géoingénierie ou ingénierie climatique est le nom donné aux manipulations intentionnelles à large échelle que l’homme peut faire sur l’environnement et le climat de la Terre afin de stopper, ralentir ou inverser les dérèglements climatiques. L’approche comprend la restauration de l’écosystème, la gestion des rayons UV ou encore la diminution des gaz à effet de serre. [1] Si l’idée parait impossible à réaliser ou s’approcher d’un début de dystopie tirée de science-fiction, des recherches intensives sont cependant réalisées sur le sujet. [1]
Afin de lutter contre le réchauffement de la planète, la géoingénierie propose un principe simple : augmenter l’albédo de la Terre. [2] L’albédo se définit comme le pouvoir réfléchissant d’une surface. Il explique par exemple que la neige blanche soit aveuglante au Soleil. [3]
L’idée serait donc que la Terre réfléchisse une partie des rayons solaires, afin que ceux-ci ne puissent pas atteindre le sol, où ils restent ensuite en partie piégés dans l’atmosphère et la réchauffent. [2]
Cela pourrait se faire par des injections d’aérosols de sulfates. Les aérosols sont des fines particules en suspension dans l’atmosphère. [4] Comme les aérosols réfléchissent en partie les rayons solaires lorsque ceux-ci les frappent, cela pourrait diminuer la température globale de la planète. [2]
Il va sans dire que des effets indésirables pourraient accompagner une mesure d’une telle ampleur. C’est pourquoi la géoingénierie reste aujourd’hui hypothétique et doit être soigneusement étudiée avant toute mise en place réelle. Elle pose une véritable question éthique par rapport au développement avancé des technologies environnementales et des sciences en général.[5]
D’autres projets sont également considérés, tel que l’augmentation de la photosynthèse végétale et planctonique par modification génétique afin de réduire la quantité de CO2 atmosphérique. [6]
Fait par Maeva pour le Kaptech