L’Eau. La Terre. Le Feu. L’Air. Même si cela sonne comme le début d’un illustre générique, ce n’est pas de l’Avatar que nous allons parler mais de sources d’énergie. Et plus spécifiquement d’une en particulier : l’eau.
En général, quand on veut générer de l’électricité à partir d’une source, renouvelable ou non, on essaye de récupérer un maximum du contenu énergétique de celle-ci.
Par exemple, dans le cas de l’éolien (mot dérivant du Dieu grec des vents “Eole”), l’idée est de récupérer l’énergie cinétique du vent pour mettre en rotation une structure qui entraîne un alternateur. Alternateur dont le but est de transformer ce mouvement mécanique en électricité.
Concernant l’eau, c’est un peu le même principe excepté le fait que cette eau ne possède souvent pas assez de cette énergie cinétique. Pour pallier ce problème, un autre vecteur énergétique est utilisé : l’énergie potentielle gravitationnelle. Cette énergie potentielle, contenue dans l’eau via sa hauteur par rapport à un point de chute, est retenue dans de grands réservoirs au travers d’un barrage. L’eau est ensuite relâchée et, par conservation, son énergie potentielle devient cinétique.
Une fois que l’eau obtient une vitesse (et ainsi une énergie cinétique) suffisante, celle-ci est propulsée sous haute pression sur une roue via des injecteurs, tous deux visibles sur l’image ci-dessus. Ainsi, au même titre que les pales d’une éolienne, la roue entraîne un mouvement de rotation qui sera ensuite converti en électricité grâce à un alternateur.
L’avantage de ce type de source d’énergie est sa disponibilité à toute heure du jour et de la nuit. Une disponibilité qui viendrait contrebalancer le comportement assez aléatoire dans le temps d’autres types de ressources comme le Soleil ou le vent. En effet, certains phénomènes météorologiques, tels que l’absence de zones de dépression ou encore la présence de nuages obstruant les rayons du Soleil, pourraient rendre obsolète la génération d’énergie via ces méthodes.
Cependant, même si ces barrages offrent de nombreux avantages, ils sont aussi souvent synonymes de disparition de plantes, d’animaux et de biodiversité aquatique et entraînent des répercussions graves sur les populations humaines situées en aval comme des déplacements forcés ou bien encore la rupture de ceux-ci tel fût le cas en Colombie en 2018.
Fait par Antoine pour le Kaptech
Sources: