Bien que la technique de l’impression 3D ne soit pas encore généralisée dans le monde du bâtiment, son développement est prometteur.
Le principe de base est le même que pour les impressions 3D « classiques », le mortier (composé d’eau, de sable et de ciment) s’écoule à travers une buse reliée à une pompe. Bien sûr, ce mortier doit cocher toute une série de caractéristiques afin de convenir à ce mode de construction. Le cahier des charges d’une encre cimentaire dépend essentiellement de 4 critères. La pompabilité, qui définit simplement le fait que le mortier ne doit pas créer de bouchons dans le tuyau. L’extrudabilité ; la capacité du mortier à sortir de la buse de manière régulière. La constructibilité, ou la tendance à se tenir qu’aura le mortier une fois qu’il sera déposé car aucun étalement n’est accepté afin d’assurer une construction solide. Et enfin, le dernier critère à respecter est l’esthétique ; le but de l’impression 3D est l’efficacité de production mais le rendu doit bien entendu être sans défaut.
Pour ce qui est des imprimantes 3D, il en existe plusieurs sortes. Certaines ressemblent aux imprimantes 3D classiques (dites cartésiennes), où le mouvement se fait dans une sorte de cage, qui vont pouvoir imprimer des parties de structure plutôt en labo/usine. D’autres imprimantes sont munies de bras robotisés qui leur permettent d’imprimer directement sur chantier de plus larges composés..
La grande question est pourquoi utiliser cette méthode de construction ? Au-delà de permettre aux entreprises de combler les envies les plus folles de leurs clients grâce à des designs plus qu’innovants, l’impression 3D dans le monde du bâtiment a de nombreux avantages. Tout d’abord les imprimantes fonctionnement de manière totalement automatique ; ce qui permet d’éviter les erreurs humaines, il faut seulement superviser l’impression, mais le gros du travail est réalisé par les machines. Cette production automatique permet également un gain de temps énorme ; on parle d’uniquement 24h d’impression pour un bâtiment de 55 à 75 mètres carrés. Enfin, cette production automatisée n’utilise que la quantité de matériaux dont elle a besoin et par conséquent réduit considérablement le gaspillage de matières premières.
Bien que l’impression 3D exige des matériaux bien spécifiques, ce mode de construction promet de grandes avancées au sein du monde du bâtiment.
Fait par Chloé pour le Kaptech.
Sources :
https://web.archive.org/web/20221209083257if_/https://www.planradar.com/fr/impression-3d-batiment-revolution/embed/#?secret=drvG51OHLj#?secret=BwsP8QnN1X
https://theconversation.com/limpression-3d-une-revolution-pour-le-secteur-du-btp-162954